Jean
- Pierre Andrevon
|
|||
Naissance à Jallieu, dans lIsère un 19 septembre 1937. Enfance à la campagne, sous le signe de la guerre et de loccupation. Etudes secondaires à Grenoble. Puis travail aux Ponts et Chaussés de 16 à 20 ans. Jean-Pierre Andrevon fait ses premières armes: quelques nouvelles de science-fiction inspirées par ses premières lectures: La Guerre des Mondes de Wells, les collections Anticipation au Fleuve Noir, et Le Rayon Fantastique. Du dessin, et aussi des chansons dans la lignée de Brassens, Leclerc, Goldmann. Arts Décoratifs de Grenoble en 1957. En sort nanti dun Certificat dAptitude à lEnseignement. Enseigne un an, puis cest le service militaire en Algérie, où la guerre se termine (63-64). Retour au pays, enseigne à nouveau jusquen 1969, date à laquelle une compression de postes loblige à devenir écrivain à temps plein. Parallélement à lenseignement, Andrevon a poursuivi et développé de nombreuses activités: journaliste, peintre, auteur-compositeur-interprète, cinéaste... Mais cest naturellement lécriture qui mobilise lessentiel de ses efforts créatifs. Sa première nouvelle professionnelle est publiée dans FICTION en mai 1968 - signe du destin pour un écrivain qui sest toujours voulu engagé ! Le premier roman, LES HOMMES-MACHINES CONTRE GANDAHAR, chez Denoël, suit à un an décart. En 1988, soit près de vingt ans plus tard, ce roman est adapté à lécran, sous la forme dun dessin animé de long métrage, réalisé par René Laloux sur des dessins de Caza. Dés lors, Andrevon publie chaque année trois ou quatre ouvrages en moyenne ( romans, recueils de nouvelles, travaux en commun), au départ essentiellement chez Denoël et au Fleuve Noir (où il a débuté en signant dun pseudonyme : Alphonse Brutsche), puis chez de trés nombreux autres éditeurs : Jai Lu, Livre de Poche, Flammarion, Magnard, Nathan, Canaille, Baleine, etc. Il faut dire que lauteur a élargi sa production, passant de la s-f au fantastique, à lhorreur, au livre pour la jeunesse, au policier... Son activité dans la presse se poursuit et culmine dans les années 70 : articles et dessins dans CHARLIE HEBDO, CHARLIE MENSUEL, COMBAT NON-VIOLENT, critiques dans des revues BD ( CIRCUS, A SUIVRE), ou de cinéma, comme LECRAN FANTASTIQUE - une collaboration qui se poursuit aujourdhui encore. Surtout, Andrevon participe depuis son premier numéro (1971) à la rédaction de LA GUEULE OUVERTE, première revue française consacrée à lécologie militante. Quelques repères importants : Prix de la science-fiction pour la jeunesse en 1982 avec LA FEE ET LE GEOMETRE ( Casterman). Grand Prix de la Science-fiction française en 1990 pour SUKRAN ( Denoël). En 1983, un " Livre dOr" réunissant ses meilleurs textes et réalisé par Patrice Duvic, est publié chez Presses Pocket. Dans la deuxième moitié des années 80, il participe à la création de deux collections de science-fiction, comme co-directeur à la Découverte, comme lecteur et illustrateur aux éditions de lAurore. Entre 1983 et 1989, il participe à la direction et aux activités du Centre de Création Littéraire de Grenoble, maison dédition associative, où il publie nouvelles, poèmes, posters, cartes postales. Cette période marque son retour à la peinture, abandonnée depuis 1975.Plusieurs travaux graphiques ( "ATTENTION SCIENCE-FICTION" ou " LES CHATS") sont publiés à partir de 1990.
1994: son roman LE TRAVAIL DU FURET ( Livre de Poche) est adapté à la télévision. Andrevon a écrit ses souvenirs de jeunesse sous le titre de JE ME SOUVIENS DE GRENOBLE, en 1993. En 1997, son premier roman, Gandahar, est réédité, en même temps que paraît sa suite, écrite 28 ans après: Gandahar et loiseau-monde... Ce qui pousse lauteur à écrire deux autres Gandahar. Son premier roman réaliste, Gueule-de-Rat, est publié à la Table Ronde. En outre, le cinéma sintéresse à nouveau à lui, pour un autre film danimation de long-métrage, cette fois daprès La fée et le géomètre, ainsi que pour une version cinéma de Le travail du furet.
|
Jean -
Pierre Andrevon
|
||